Bouche sèche : comment régler les problèmes de débit salivaire ?

La sécheresse buccale correspond à une réduction de la sécrétion salivaire. Elle se traduit par des sensations de picotements, de soif, une difficulté à mastiquer et à avaler…

Les causes

Un adulte sécrète environ un litre de salive par jour. La diminution du débit salivaire peut être due à de nombreux traitements, à certaines maladies, à des états hormonaux particuliers (anxiété, ménopause) ou à des états nutritionnels spécifiques (malnutrition, anorexie, déshydratation). En effet, des médicaments comme les neuroleptiques, certaines cures de chimiothérapie, l’ablation de glandes salivaires, l’irradiation d’une tumeur de la face ou du cou peuvent entraîner une diminution de la production salivaire. Ainsi le risque augmente en vieillissant puisque l’on est parfois confronté à ces différentes causes.

Les conséquences

La salive, produite par les glandes salivaires, permet de protéger notre bouche (dents, gencives, muqueuses) contre les agressions extérieures. Lorsque son débit est diminué, notre bouche est moins protégée et de nombreuses caries ont tendance à se développer. On observe également des problèmes gingivaux et parodontaux (déchaussement des dents).

La deuxième fonction notable de la salive concerne la nutrition. Elle est en effet essentielle puisqu’elle permet la première digestion des aliments et la perception du goût de ces aliments. Si vous souffrez de sécheresse buccale, l’alimentation devient également plus difficile puisque la déglutition est pénible. Les porteurs de prothèses amovibles, et en particulier de prothèses complètes, peuvent également ressentir une gêne au niveau de leur appareil.

Les traitements

Pour faire face à ces problèmes, différentes solutions s’offrent à vous :

  • L’utilisation de substituts salivaires consiste à pulvériser plusieurs fois par jour dans la bouche une solution qui fait office de salive artificielle. Ces pulvérisations se font surtout avant les repas pour faciliter la déglutition et lubrifier les éventuelles prothèses amovibles.
  • Si les glandes salivaires sont encore partiellement fonctionnelles, l’utilisation de sialogogues, qui augmentent les sécrétions salivaires résiduelles, peut être envisagée.